samedi 3 janvier 2009

63.

Ne pas vouloir le voir seul, car l'envie de pleurer serait plus forte que n'importe quoi d'autre. Sentir que sa présence agressera, espérer que finalement, il ne vienne pas...

Mais il est venu. Et les moments passés ont été bien, merveilleux. Qu'à chaque fois que je sentais un vide, un baiser, un regard ou une parole m'était destiné pour chasser l'ennuie que son départ me cause.

"Je reviendrais à Montréal que pour te voir; je ne dirais même pas à mes parents que j'suis là, et on passera tout le week-end ensemble."

"Tu seras le bienvenue tout le temps chez moi. Pas la peine d'appeler pour me demander si c'est bon ou non. Appelles et dis: "J'arrive", c'est tout. Chez moi, c'est chez toi aussi."

"Tu viendras chez moi?"

"Je t'aime. Nhabak 3omri."

2 commentaires:

Henri Letham a dit…

Le court dialogue me rappelle de tristes souvenirs. Presque mot pour mot.

Anonyme a dit…

Ce n'est pas triste.
Ce ne sera pas triste.