vendredi 2 janvier 2009

62.

Lui crier des fuck you, over and ever sur la tête. L'envoyer chier, en arabe, en allemand, en anglais, en français, en espagnol. Lui faire comprendre à quel point je le sens injuste, lui ou l'amour en général, mais à quel point son départ me déchire, entre la solitude et l'espoir, à quel point il me place dans une situation précaire, indécise.

Vouloir le battre de partir sans une larme, de n'avoir que des paroles de réconfort que je ne crois pas. "Je reviendrais tous les week-ends." Mais ce n'est pas vrai. Moi je le sais que ce ne sera pas vrai. Que d'une semaine à l'autre, l'habitude de ne pas se voir se présentera et qu'un jour, on s'oubliera.

Et je n'ai pas envie de ça. Parce que ça voudra dire ensuite devoir faire de la place pour un autre homme. Recevoir les mains d'un autre encore sur mon corps, et avoir dans la tête des archives de plus de souvenirs brouillés d'hommes, d'amants, de personnes de passage qui ne sont pas restés, que je n'ai pas su retenir auprès de moi.

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