samedi 3 janvier 2009

64.

Apprendre une nouvelle langue, comme conquérir un monde.
Parler arabe, juste pour pouvoir te dire: "Je t'aime" et me sentir plus près de toi.
Nhabak. Nhabak. Nhabak.
Mais toujours, ça ne suffit pas assez.

Voilà pourquoi je ne te le dis jamais.
Je t'aime. I love you. Te quiero. Ich liebe dich. Nhabak...
Ce n'est toujours pas assez. Ce n'est toujours pas cela.
Ce n'est jamais assez.

1 commentaire:

Henri Letham a dit…

C'est la zone où les mots ne sont plus assez puissants pour exprimer nos sentiments. Cette limite que même le plus grand poète ne saurait franchir.

C'est quand les mots sont inutiles et les plus beaux vers insuffisants pour décrire ce qu'on ressent qu'on angoisse. On se sent paralysé, comme si quelque chose nous empêchait de dire nos émotions le plus fidèlement possible à notre coeur. Cette chose, c'est la réalité.