samedi 12 février 2011

108.

Le réveil sonne et le corps entre dans un combat vain. Il n'y a rien qu'il puisse faire, le bruit du cadran est plus fort, alors il faut s'extirper du lit, incapable de résister, soumis et reconnaître sa faiblesse... Petit combat de tous les jours, huit heures trente du matin.

En même temps, six heures plus loin, un autre combat. Impossible de savoir s'il est vain ou non, s'il se perdurera dans le temps. Impossible de dire qui est le plus fort et qui est l'inconscient. La guerre vient tout juste de sortir son grand nez dans la rue et son odeur n'est pas encore répandue dans tous les quartiers. Le bruit du cadran est déjà très loin pour tous ces manifestants. Il a été remplacé par celui des coups de matraques et aussi, peut-être celui des bombes lacrymogènes.

La Tunisie, l'Égypte et maintenant l'Algérie. Où tu es...

Aucun commentaire: