samedi 31 janvier 2009

94.

Dans le désordre de la nuit de jeudi, j'ai pu retrouver mon souffle et poser mes pieds au sol. Il a bien fallu te pousser, te crier après, t'insulter. Comme j'étais épuisée après cette bataille. Si tu avais avoué, par contre, tout aurait été différent. Et tu ne serais pas en train de traquer, parmi tes amis, ceux qui t'ont supposément trahi, comme je te l'ai fait croire.

Mais je dois te dire, que ce tour de force de manipulation me blesse. J'ai transformé à tes yeux les amis avec qui tu avais tant de plaisir, avec qui tu partageais tout. Et te dire: "Je suis désolée, je t'ai fait du mal volontairement." reviendrait à te remettre sur la ligne droite et à m'exposer une fois de plus au danger.

Mais je tenais quand même à te dire que je suis désolée de t'être placer dans une situation où tes mains sont limitées d'action et où ta bouche semble bâillonnée.

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