jeudi 28 août 2008

25.

Au milieu de la nuit, un bruit. Le sommeil est lourd, très présent, mais quand même chercher, s'éveiller un peu. Le bras se glisse hors des couvertures, affronte le froid de l'automne qui s'intalle tranquillement.

La lumière du cellulaire est une attaque aux yeux. Le message qui apparaît à l'écran aussi. Il demande un numéro d'un ami commun... à 2 heures du matin. Lui donner, parce qu'autrement, c'est mal agir, mais quand même, chercher une façon de mal agir en agissant bien.

"How is it?"

Et il répond à la vitesse de la lumière, ne semble pas comprendre pourquoi son numéro est tombé au fond d'un creux. Lui demander: "Pourquoi sa main était-elle dans la tienne?" et recevoir comme réponse une philosophie de vie par SMS.

Such a loser.

Mais quand même, retomber dans le sommeil, engourdie d'une tristesse détestable, haïssable, qu'on souhaite repousser du revers de la main, mais qui revient inlassablement vers le coeur et gruge cette patience qu'on accorde au genre humain.

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