jeudi 24 février 2011

120.

Hier, la journée la plus parfaite.
Lui, qui se réveille "tôt": il a peut-être dénichée une occasion en or. On se rencontre, midi et demi, une heure moins le quart, dans un café ensoleillé. Il me parle de ce local, les yeux scintillants. On discute finance, je vois bien toute sa confiance. "Et dans deux ans quand on déménagera pour ma maîtrise, tu ouvriras un autre magasin! Tu seras big!"

J'étudie, toute la journée, les gens s'installent puis partent au bout de quelques heures. Je reste. Concepts après théories, fondements après idées, des façons de faire, de voir, d'apprendre, de percevoir... des mots dans la tête toute la journée. La musique en fond est bonne, les gens sont chill, relaxes; il fait beau et chaud dehors et ça sent bon. Mon étude a beaucoup avancé. Le soleil est tombé, le printemps s'est relâché, mais l'odeur du beau temps se fait encore sentir.

Cette frénésie m'attire à l'inviter dans mon lit. J'entre dans l'appart, il fait froid, mais ça sent bon! J'ai laissé la fenêtre ouverte pour aérer! On s'est blottis dans les couvertures, en quête de chaleur et on a trouvé l'extase. Pour se relaxer après, on a écouté Ice Age et on a rit comme des damnés. Lui, il avait faim, alors je lui ai donné des pâtes que j'avais fait la veille et entre chaque bouchée, il répétait "C'est trop bon!" mais il avait encore faim après, alors je lui ai préparé un sandwich, comme il les aime tant, et encore une fois, entre chaque bouché, il lançait: "C'est trop bon!"

Blottie contre lui, je lui ai dit: "Tu imagines, si on vivait ensemble? Tu te réveillerai le matin et avant de partir au travail, tu amènerai un lunch que je t'aurai préparé la veille. Tu reviendrai le soir, le souper serai prêt pour toi, on mangerait et après, on ferait l'amour. Tu sortirai voir tes amis, je ferai mes p'tits trucs, et tu reviendrai le soir, sans doute vers l'heure où je suis en train de dormir. Tu viendrais te coller à moi pendant que je dors et tu me donnerai plein de bisous, et on s'endormirait comme ça, jusqu'au lendemain."

Il a répété: "C'est trop bon!" et comme c'était entre deux bouchées, j'étais pas sûre si c'était du sandwich qu'il parlait ou de notre futur, alors j'ai demandé, et il a dit: "Ce que tu dis, c'est trop bon! C'est trop bien!"

Il a fini de manger, il m'a embrassé partout, on a repris le film et une vingtaine de minutes, entre la fin du film et l'arrivée de son ami, on a encore ris, je sais pas de quoi, par exemple, mais on a ris intensément, sur des niaiseries, et moi, comme d'habitude, j'en avais les larmes aux yeux. Après, il est parti.

On s'était vu pour une ou deux heures max, à 19:30. Il est reparti à 23:00 et je me suis remise à étudier avant d'aller dormir.

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