jeudi 19 février 2009

102.

J'irais un jour rejoindre l'ailleurs,
Une nuit où tu ne pourras te réveiller,
Suite des efforts fournis à me faire l'amour,
Ton corps encore trempé de sueur.
Tes rêves seront doux et dans mon ciel, l'aurore,
Guidera mes pas que tu as si bien su garder auprès de toi.
Mais les moments sont d'immuables objets éphémères,
Qui crèvent l'audace de partir sans prévenir,
Et triste d'avoir le courage de suivre,
J’irai de l’avant sans un regard sur l’ivresse d’hier.
Et devant tes paroles vaines qui me questionneront,
Je te répondrai que le droit de partir,
N’appartient qu’à ceux qui restent,
Et confronter à la froideur de ma réponse,
Tu devras te questionner pour comprendre,
Que depuis toujours, tu ne m’as jamais tenu,
Que par la force de ta sincérité que j’ai vue,
À travers tes yeux, et déjà, tu devrais savoir,
Que c’était un peu trop pour moi,
Et pourtant, j’ai résisté à l’envie de partir plus tôt,
Capturé par les élans de ton affection,
Prisonnière d’une raison qui m’est étrangère,
Fouettée par le vent qui se heurte à mon immobilité,
Lui-même habitué à ma flexibilité.
Comprends-tu qu’en restant à tes côtés,
C’est faire du vent, mon amant,
Et me faire souffrir d’infidélité,
À l’égard de ma nature forte et décidée.

Je veux partir...

Aucun commentaire: