mercredi 31 décembre 2008

58.

Pars-tu loin de moi parce que tu as peur? T'en vas-tu parce que, couché sur moi, tu as peur, encore, de me faire mal? Ce n'est pas grave, mon amour. Je t'aime encore, même si je ne te le dis jamais. Le mal ne m'a jamais empêché d'aimer. Je suis de nature naïve, tu sais. Mais là, et surtout là, le mal, il ne vient pas de toi, alors tu n'as aucune raison d'avoir peur. J'ai besoin de toi. Reviens à moi, mon amour.

Québec et Sherbrooke ne sont pas très loin de Montréal. Mais c'est quand même plus loin qu'à côté de chez moi. Mon amour, reviens. Ici, dans cette ville froide et grise, je me sens seule. Je suis partagée entre l'envie de sur-utiliser les SMS et celle de te laisser tranquille, de ne pas t'ennuyer avec mes états d'âmes.

Tu sais, moi aussi j'ai peur. J'ai peur d'être malade. Mais j'ai peur de trop t'aimer surtout. Et de te perdre également. Et je tomberais dans une tristesse infinie de savoir que je t'ai perdu pour l'une de ces deux raisons. L'une aurait été hors de ma volonté et l'autre serait l'aboutissement d'efforts vains à restreindre mes caresses et mes baisers envers toi.

Mon amour, j'ai peur de beaucoup de choses. J'aimerais que tu me serres dans tes bras, juste pour avoir, au moins l'illusion, si ce n'est pas la réalité, que toi, tu es là, et que ton amour est une chose précieuse sur laquelle je peux compté y trouver confort quand l'épuisement devient trop lourd à supporter.

1 commentaire:

Audrey a dit…

Je m'y connais aussi en angoisses:
Peur d'en dire trop.
Peur de ne pas dire ce qu'il faut.
Peur de ne plus être désirée.
Peur de tout briser.
Peur d'être trop présente.
Peur de l'indifférence.
Peur d'être ordinaire.
Peur des blessures d'orgueil.
Peur des désillusions.
Peur de se perdre.
Peur de se blesser.
Peur de tout donner.
Peur de se donner.
Peur d'en mourir.

Peur d'aimer.