samedi 16 août 2008

19.

C'est le premier homme qui lui fait autant d'effet, qui lui donne un sens aux mots "posséder", "jalousie" et peut-être même "amour".

Quand elle l'a connu, ses plus solides convictions à propos de l'amour venaient de écrouler; "La jalousie, c'est le résultat d'une confiance qui n'existe pas. L'amour, c'est le résultat d'une confiance aveugle."

Pourtant, elle doit s'avouer que quelque chose ne fonctionne plus, que son opinion n'est peut-être plus valide. Quand elle le voit sourire à une autre fille, ses mâchoires se serrent. Quand elle ne le voit pas, l'angoisse tombe dans son ventre. Quand il lui sourit, alors qu'il l'embrasse, la peur la prend. Et pourtant...

La jalousie n'est pas une maladie de l'amour, qu'elle se répète, mais devant les faits, elle doit s'avouer qu'elle est jalouse et aussi, un peu amoureuse.

Et ses amies lui demandent: "Alors?"
Et elle répond, vaguement, qu'elle ne sait pas encore.
Et elle continue de penser longtemps encore.

L'autre fois, au bar: "Vous êtes ensemble?!"
Et elle, sur un air joyeux, se retourne vers lui et l'interroge. "I don't know. Maybe?!"
Mais la situation n'est toujours pas clarifiée le lendemain et elle s'interroge.

Elle l'appelle, tombe sur du néant.
Elle le sms et tombe dans l'attente.
"Come online."

Et ils parlent. Elle le sens distant, le lui dit.
"Girls are thinking too much."

Et devant la froideur de cette réponse facile, l'envie de le revoir diminue.

Mais après, il l'invite, ils se voient et s'embrassent. Une belle soirée.
Mais le lendemain, encore le doute...

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