dimanche 30 mars 2008

11.

Ne plus voir la ville comme on l'a toujours vu. L'observer pour en graver tous les détails dans notre tête. L'observer comme pour incruster dans notre mémoire ce qu'elle dégage. L'observer pour mieux s'en rappeler car on sait qu'on la quitte.

Dernier hiver, dernier printemps et dernier été. La ville se transforme sous le souffle de Mère Nature qui prospère. Aller voir ailleurs comment elle se débrouille. Comprendre que pendant longtemps, il n'y aura plus qu'un pays lointain attaché à notre nom. Se sentir exotique et sourire. Mais soupirer de l'intérieur d'avoir quitter ce lieu de sécurité.

Rêver de chaque dollars investie dans ce voyage qui marquera ma vie et mon imaginaire dans le futur.

Sourire de l'aventure qui s'en vient et de celle qu'on vit présentement.

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